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.Ou par l'homme sans dents, io courait à toutes jambes.Il ne s'arrêta pour reprendre souffle que lorsqu'il arriva sur le grand marché o˘ il put se er dans la foule.Il étancha sa soif et se rafraîchit le visage me des fontaines lézardées o˘ l'eau jaillissait de la bouche n poisson.Tout en s'efforçant de rester invisible, il gardait vigilance extrême, persuadé que senhor Castigo était parti.recherche.Les policiers étaient nombreux devant le mar-.Nelio s'aperçut qu'ils portaient les mêmes armes que les dits.Une de ces armes qu'il avait tenues entre ses mains md on lui avait demandé de tirer sur Tiko.Pourquoi les iciers et les bandits étaient-ils munis des mêmes armes ? it-il possible que les policiers soient les amis du pick-;ket ? Dans le doute, il se sauva quand ils s'approchèrent de bntaine.Il sortit de ses poches les billets qu'il avait men-s et les compta.Leur montant correspondait au quart de ce 94LA qUATRI»ME NUITque Yabu B‚ta lui avait donné pour s'acheter une culotte.Il pourrait se nourrir pendant deux jours à condition de manger très peu.Il vivrait donc comme un mendiant, puis il faudrait qu'il trouve un autre moyen pour survivre.Il s'engagea dans une grande rue qui longeait la plage bordée de palmiers et de bancs délabrés.L'air de la mer était rafraîchissant et les palmiers donnaient de l'ombre.Il découvrit un escalier qui descendait directement dans l'eau o˘ il s'assit pour prendre un bain de pieds et soulager ses blessures.Il n'osa cependant pas s'y attarder de peur que senhor Castigo ne le retrouve.Dans ce cas, il ne lui resterait qu'une seule issue : se jeter à la mer.Il passa la nuit dans une voiture rouillée à l'extérieur de la ville.Après s'être assuré qu'il n'y avait personne à l'intérieur, il se glissa sur le siège arrière - ou ce qui en restait - et essaya de trouver une position à peu près confortable.De partout lui parvenait le bruissement léger des rats qui couraient dans le noir.Son sommeil fut agité.Les rêves l'effleuraient de leurs doigts indiscrets.Son père était là , son village n'avait pas été br˚lé.Sa mère aussi était tout près, mais il ne pouvait pas la voir.C'était une journée claire et sans nuages, mais quelque chose n'allait pas.Il soufflait un petit vent froid qu'il n'arrivait pas à s'expliquer.Puis il réalisa que le soleil était absent.Il scruta le ciel.La lumière était intense, mais elle n'avait pas de source.D'o˘ pouvait-elle venir? A cet instant, il s'aperçut que c'était la nuit.Les bandits étaient là .Ils étaient partout et il essaya de s'échapper.Il se réveilla parce qu'il s'était cogné le genou contre un bout de ferraille qui dépassait de la voiture.Un chien errant l'observait à travers la vitre.quelqu'un riait et on entendait une radio dans le lointain.Il faisait encore nuit.Le rêve l'avait rendu triste et il se dit que rien n'était aussi difficile que la solitude.D'une manière ou d'une autre, il trouverait de quoi manger pour survivre.Mais comment supporter la solitude? Il quitta la voiture à l'aube sans avoir obtenu de réponse.95COM…DIA INFANTIL'ans la journée, il trouva une statue qui lui servirait de licile le temps qu'il resterait en ville.Il avait erré sans but r se tenir à l'écart de l'ombre menaçante de senhor Cas-, mais aussi pour chercher un remède à son isolement.Il t arrivé dans une partie du centre de la ville qu'il ne naissait pas.Entre les grands immeubles se dégageait une te place circulaire au milieu de laquelle trônait une ide statue équestre.Nelio n'avait jamais vu de statue, ni ;heval.Il crut d'abord qu'il s'agissait d'un ‚ne.Il se ris-à interroger l'un des hommes assis au pied de l'énorme Tial : existait-il réellement des ‚nes aussi grands ?L'‚ne le plus grand est celui qui pose une question eille, répondit l'homme en riant, content d'avoir trouvé ; méchanceté aussi drôle.4elio comprit qu'il aurait d˚ réfléchir avant de poser sa ;stion.Il savait par expérience que les vieux aiment bien moquer de l'ignorance des jeunes
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